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Cobayes de la République Essais SAHARA POLYNESIE
Vétérans des essais nucléaires , site historique, cobayes. de la République.Site créé en 2005.Premier site traitant de cette période de l'histoire de FRANCE .1960 1996. GERBOISE BERYL CANOPUS à XOUTHOS.
Que voilà une bonne nouvelle : nous accueillons sur notre forum Michel Dessoubrais.
Bienvenue parmis nous Michel. Prend le temps de t ' installer confortablement. Je suis persuadé que tu as des récit à nous faire.
En tous les cas merci de t ' intéresser à notre forum.
SAINT ETIENNE Claude Super Grand posteur
Nombre de messages : 9103 Date d'inscription : 11/03/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mer 24 Déc 2008 - 18:25
J'ai eu l'occasion de rencontrer Michel DESSOUBRAIS à deux reprises au moins, tout ce qui a été dit ci-dessus se trouve être la pure réalité, la lecture en vaut la chandelle.... Pour se faire remontez en début de page pour lire dans l'ordre la page 1 puis 2(vous tenez un rapport dans les mains)... intéressant non?.... De plus ce document n'est pas classifié
Couchot Marcel Modérateur
Nombre de messages : 2786 Age : 85 Date d'inscription : 14/01/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mer 24 Déc 2008 - 22:42
Pour ceux qui ne l'auraient jamais lu, je remet en ligne ce texte que j'avais récupéré en 2007. Je ne peux préciser la date où il a été écrit.
Citation :
Un texte que nous à confié la Veuve de Capitaine Clavert
Compte rendu du Capitaine CLAVERT Commandant le Service de Décontamination Rédigé le 1 mai 1962 lors du tir « BERYL »
Devenu Colonel, il est décédé il y a 10 ans, Sa veuve et ses enfants attribuent ce décès à sa contamination lors de sa présence sur le site de IN EKER se EXPÉRIMENTATION « BERYL » : 1er MAI 1962
1ère EXPLOSION NUCLÉAIRE SOUTERRAINE FRANÇAISE
I / ORGANISATION
La chambre d’explosion avait été creusée à l’intérieur d’une colline de granit d’une hauteur d’environ 200 m et située à environ 50 km NORD du village d’IN-ECKER. Cette chambre sphérique avait été réalisée au moyen de marteaux piqueurs en partant d’une galerie ouverte sur le flanc EST de la colline en s’enfonçant pratiquement au cœur de celle-ci. Tous les débris rejetés à l’extérieur de la galerie constituaient un véritable carreau de mine sur lequel furent installés différents appareils électroniques de retransmission et de mesures, ainsi que des groupes électrogènes à moteur diesel pour fournir l’énergie nécessaire à l’amorçage de la bombe et au fonctionnement des divers appareils de mesure :
relais de télévision pour filmer le déroulement des opérations d’amorçage de la bombe, enregistrements et mesures des effets mécaniques : onde de choc, pression de crête dans le sol, sismographe, enregistrement des mesures électromagnétiques, mesure des rayonnements gamma.
A la fin des travaux de terrassement et en vue de fermer l’entrée de la galerie, des doubles portes blindées furent mises en place et scellées dans le granit. Une multitude de sacs remplis de sable fut préparée afin de renforcer l’étanchéité des portes blindées après la mise en place de la bombe avant le tir. Le PC opérationnel du GOEN (Groupement Opérationnel des Expérimentations Nucléaires) fut installé sur un petit éperon face au « carreau de mine » à 2,5 km EST. Il comprenait trois shelters aménagés, dont l’un équipé de voyants lumineux, pour permettre le contrôle des différentes opérations avant la mise de feu et de la clé de contact pour déclencher l’explosion. Un second shelter regroupait tous les moyens de transmission nécessaires ; quant au troisième, réservé aux expérimentateurs et spectateurs, il était équipé d’un poste de télévision. Sur le PC opérationnel qui avait un air de fête, régnait la bonne humeur, chacun étant optimiste. Près du PC opérationnel, et sur un secteur de 180° de 2,5 km de rayon ayant pour centre la chambre d’explosion, étaient installés à intervalles réguliers cinq postes d’observation du nuage équipés de TS et de cinéthéodolites servis par du personnel du contingent du 620ème Groupement des Armes Spéciales appartenant à la Batterie Mobile de Détection / Décontamination (BMDD) que j’avais l’honneur de commander. La section de décontamination mobile de la BMDD se tenait prête à intervenir d’une position d’attente située à 5 km SUD-EST de la chambre d’explosion, en bordure de la route goudronnée menant à la base vie d’IN-AMGUEL.
II / DÉROULEMENT
Les sondages et les prévisions météorologiques s’annonçant favorables dans la nuit du 1er au 2 MAI 1962, ordre fut donné d’exécuter les derniers préparatifs avant le levé du jour, l’heure ‘H’ étant en principe fixée à 7h00 TU. Les dernières équipes d’expérimentateurs rejoignirent le GOEN vers 6h45 puis on entra dans la phase active qui dura près d’une demi-heure. L’explosion déclanchée par le Général THIRY commandant le GOEN se produisit à 7h20.
DESCRIPTION DE L’EXPLOSION
Sous l’effet de l’onde de choc, les flancs de la montagne se mirent à moutonner suivant différents niveaux caractéristiques. Ces moutonnements étaient dus à la propagation de l’onde de choc qui détachait des poussières des flancs de la colline. En même temps, sur le PC opérationnel, le sol se mit à trembler, semblant se dérouler sous nos pieds pendant quelques secondes. Alors que chacun s’affaitait et observait, un nuage de couleur blanche violette apparut soudain à l’entrée de la galerie. Sa belle couleur initiale, due à la présence d’éléments radioactifs à base d’iode, de courte période, s’assombrit rapidement à cause des poussières qu’il entraînait. Le nuage devînt très vite noirâtre car se mêlèrent des fumées provenant de la combustion du gazole des groupes électrogènes provoqué par le flux thermique. Les portes blindées obturant l’entrée de la galerie avaient cédé. L’apparition de ce nuage inattendu était due à une sous-estimation de la puissance de la bombe qui, au lieu de 20 KT faisait en fait près de 50 KT. Cet incident matérialisa l’ensemble des effets dynamiques, thermiques et radioactifs et devant un tel exploit, chacun resta stupéfait ! En atmosphère libre, le nuage se développa rapidement, et poussé par le vent, progressa en direction du PC / GOEN. Tout le monde pensait que le nuage éviterait le PC opérationnel, aussi aucune mesure préventive de protection ne fut-elle prise. Mais, après dix minutes d’attente, il fallut bien se rendre à l’évidence : le nuage de poussières radioactives maintenant sa direction, s’approchait dangereusement du PC / GOEN. L’ordre de repli de tous les personnels fut donné au dernier moment et on assista à une véritable panique : tout le monde se ruait sur son véhicule afin de partir au plus vite, de sorte que le centre de transmission fut évacué avant qu’aucun ordre n’ait été transmis aux équipes disséminées sur le terrain. Il faut dire que tous les personnels du PC / opérationnel, excepté ceux de la BMDD du 620ème GAS, ne disposaient pas de moyens de protection contre la radioactivité. L’accès du PC opérationnel n’était possible que par une seule piste, si bien que le départ des personnels en catastrophe produisit un embouteillage montre, alors que la nuage radioactif qui s’étendait sur un front d’environ 800 m en progressant toujours dans la même direction, recouvrait et obscurcissait le PC et la piste d’accès. On se serait cru dans les ténèbres et il fallut allumer les phares des véhicules. Bien que l’opacité s’intensifiât avec les poussières soulevées par les véhicules en mouvement, par miracle, il ne se produisit pas d’accident. Pendant ce temps là, la section mobile de décontamination de la BMDD qui observait le développement du nuage, quitta sa position avant d’être atteinte par la frange du nuage radioactif. Les personnels, entraînés et protégés par leurs tenues de protection ne recevant pas d’ordre par radio, avaient alors pris l’initiative de se replier en zone saine afin d’installer un poste de contrôle radiologique en bordure de la piste, afin d’intercepter tous les véhicules en provenance de la zone des retombées. Avec ses radia mètres DON 410, elle mesure l’intensité de la radioactivité sur les visages, les cheveux, les mains et les vêtements des conducteurs et passagers des véhicules. Ce premier contrôle sommaire, au lieu de rassurer les personnels en cause, ne fit qu’accroître leur inquiétude car ils réalisèrent soudain le danger auquel ils étaient exposés. Sur les vingt kilomètres de la route goudronnée menant à la base vie une véritable course automobile s’était engagée : chacun n’avait qu’une hâte, rejoindre la base. La chaleur aidant, les véhicules malmenés ne tardèrent pas à tomber en panne pour cause de « vapor-look ». Certains équipages abandonnèrent leurs véhicules : ils partirent en courant sur la route malgré la chaleur, mais se ravisant, ils firent de l’auto-stop. D’autres, qui avaient mis leurs ANP avec précipitation sans les ajuster, éprouvèrent une gêne respiratoire et des maux de tête intolérables si bien qu’ils jetèrent leur masque n’importe où. Cette véritable débandade fit que les premiers éléments du PC opérationnel n’atteignirent l’entrée de la base vie qu’une heure après que fut donnée l’ordre de repli.
La Base Vie, malgré les faibles moyens dont elle disposait, avait réussi tout de même à installer un poste de contrôle à son entrée. Tous les personnels en provenant du terrain furent soumis à un contrôle radiologique puis dirigé sur les douches de décontamination. Mais, le service de santé de l’Infirmerie Hôpital de la Base Vie ne disposait en tout et pour tout que de trois pommes de douche pour décontaminer environ 250 personnes (!) porteuses de poussières radioactives de l’ordre de 10 à 20 rœntgen. La section mobile de décontamination de la BMDD put enfin, après son repli, s’installer à 1 km de l’entrée de la Base Vie et fut en état de fonctionner près de deux heures après l’heure ‘H’ du tir car elle dut régler des problèmes de ravitaillement en eau et s’approvisionner en vêtements de rechange. Toutefois, la contamination de toutes les personnes s’acheva vers 13h00. Tous les personnels, quels que soient leurs fonctions ou leurs grades se soumirent de bon gré à toutes ces opérations et l’on vit Ministre, Généraux et Gradés équipés en 2ème classe pendant un certain temps. (Ils ne disposaient pour tout vêtement que d’une chemisette et d’un pantalon de toile !)
Je n'ai pas grand chose à y ajouter, sinon que j'y étais, comme Fernand Segond, qui y fait allusion dans un de ses rares posts.
En fait, il s'agisait de la seconde explosion nucléaire souterraine, à In Eker, le 1er Mai 1962, après le tir Agathe, qui avait déjà posé quelques problèmes... Un premier incident.... C'était le jour de la fête du travail, jour de repos pour tout le monde, en principe...
Mais pour nous, ce ne fut pas de tout repos !
Pourquoi n'y a-t'il pas d'ordre de repli ? Parce qu'il n'y avait plus personne au P.C. de tir pour donner un ordre ! Notre téléphone de campagne était devenu muet sitôt apparu le nuage noir tranchant sur le nuage de poussière inoffensif. Mais lui était annonciateur non pas de tempête, mais de fuite radioactive et de contamination.
Ce qui nous a sans doute sauvé, car nous nous sommes très vite repliés en bon ordre vers la base "vie". Alors que ceux qui sont resté sur le terrain ont été contaminés et ont souffert plus que tout autres.
Et bien plus, évidemment, que Pierre Messmer qui déclarait lors de l'émision "Pièce à conviction", magazine présenté par Lucet : "Irradiés pour la France" diffusé sur France 3 en Décembre 2004" (durée 110 minutes).
"Personne n'a été plus irradié que moi". Et il a ajouté, très clairement : "c'est le seul accident de toute la série des essais nucléaires français... Il y a eu d'autres problèmes, mais ce n'a été que des incidents..."
Y assistait également, le Ministre de la Recherche Gaston Palevski, mort d'une leucémie qu'il a toujours attribué à cet accident, ainsi que le Capitaine Clavert, accompagnés par un petit groupe venu assister au spectacle : ils en voulaient sanss doute pour leur argent, et ils ont eu ce qu'ils méritaient.
Le téléfilm/fiction "Vive la Bombe" diffusé sur Arte le Vendredi 16 mars 2007, et pas sur une chaine nationale, sur ARTE, relate de manière simplifiée le drame de ces appelés. Le Festival de la fiction télévisée de Saint-Tropez lui a décerné le Prix du meilleur téléfilm.
"Dans ce film, quatre soldats, dont trois appelés du contingent, doivent assurer une zone de sécurité autour d'un point de tir d'un essai nucléaire souterrain dans le désert du Hoggar, en 1962, après les accords de paix. Mais un nuage atomique s'échappe lors de l'explosion et se dirige vers les quatre soldats. "
Jean-Pierre Sinapi ... s'est inspiré d'un fait réel. Les soldats, contaminés, ont été placés au secret pendant neuf mois et n'ont jamais pu obtenir réparation de l'Etat français.
Curieusement, c'est l'histoire de ce tir Béryl complètement foireux du 1er Mai 1962à In Eker qui a été le plus médiatisée.
Le téléfilm réalisé réduit d'ailleurs le nombre de victimes "immédiates" à 4 seulement, alors qu'en réalité il y en avait 9, et qu'on ne fait pas apparaître le nombre réel de personnes irradiées ou contaminées sur le site pendant ou après l'essai, ou encore le nombre victimes à retardement.
Comme si on cherchait à occulter les 141 tirs avec leur centaine de mégatone dispersée dans la nature, mais pas perdue pour tout le monde...
Celà est du certainement à la présence de Pierre Messmer, Ministre des Armées, et de Gaston Palewski, Ministre d'Etat chargé de la Recherche Scientifique.
"Le téléfilm a été projeté au Sénat le 20 février 2007 en présence de sénateurs et députés. Michelle-Alliot Marie, alors Ministre de la Défense, a fait savoir qu'elle ne pouvait lever le Secret-Défense, sauf pour quelques scientifiques qui auraient accès aux archives...".
Sans doute pour éviter que trop de gens soient contaminées par elles ! - Et moi, et moi, et moi. Je parle en votre non à tous !
Ah, j'oubliais, j'étais jeune Sous-Lieutenant, et le Capitaine Clavert, c'était mon Capitaine.
_________________ Marcel-Couchot : 15-06-1938 - ECP 1961 - Classe 58 - Capitaine de Réserve honoraire. Surnommé "Le Professeur" IMO ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à Reggan et IN-AMGUEL le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la Section de Détection de la BMDD, participe à l'accident nucléaire de BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté un an sur le site du CEMO au Camp Saint Laurent jusqu'en Avril 1963. Titre de Reconnaissance de la Nation (TRN). Médaille commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en A.F.N. avec agrafe SAHARA. Croix du Combattant. Médaille de la défense nationale MDN avec agrafe défense et essais nucléaires. Inscrit à l'AVEN .
Denis Bon posteur
Nombre de messages : 1741 Age : 78 Date d'inscription : 11/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 25 Déc 2008 - 11:08
Merci Marcel de ces précisions.
soaz93 Premier Ministre du forum
Nombre de messages : 603 Age : 65 Date d'inscription : 17/12/2008
Sujet: vidéo de témoignage sur Béryl Jeu 25 Déc 2008 - 21:59
L'irradié de la République
Couchot Marcel Modérateur
Nombre de messages : 2786 Age : 85 Date d'inscription : 14/01/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL - Vidéo tir Béryl Jeu 25 Déc 2008 - 23:24
Merci soaz93 pour cette Vidéo sur fond d'Isek N'Toufrek et de Tan Afella. Cela me ramène 47 ans en arrière, à In Eker.
Je n'avais pratiquement aucune formation, étant arrivé fin Avril 1962 pour un tir la semaine suivante !
J'étais pourtant à quelques kilomètres au sud du Tan Afella, en combinaison blanche antipoussière, bottes, gants et masque de protection anti-poussière.
Tenue "de protection" imposée pour notre Section de Détection qui faisait partie de la BMDD, la Brigade mobile de Détection et de Décontamination du 620ème Groupement d'Armes Spéciales, sous les ordres du Capitaine Clavert.
Nous devions nous rapprocher de la montagne après le tir pour faire des mesures de radioactivité.
Mais nous n'en avons eu ni le loisir, ni le temps ! Le nuage noir qui est apparu n'était du qu'à la combustion de pneus et d'essence, mais ce qui avait enflammé le matériel était bel et bien une projection de roche en fusion, échappée de la montagne par une galerie auxiliaire de mesure, et hautement radioactive, puisque directement issu de la chambre d'explosion.
De là où nous étions posté, alerté par ce nuage imprévu, nous avons pu nous replier rapidement vers la base vie qu'on voit très bien en détail dans cette vidéo.
Mais le petit groupe qui a eu le malheur de rester sur le terrain n'a pas eu la même chance que nous et a été fortement contaminé.
Il ne faudra pas oublier l'anniversaire du Tir Béryl, le Premier Mai 1962. *
_________________ Marcel-Couchot : 15-06-1938 - ECP 1961 - Classe 58 - Capitaine de Réserve honoraire. Surnommé "Le Professeur" IMO ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à Reggan et IN-AMGUEL le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la Section de Détection de la BMDD, participe à l'accident nucléaire de BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté un an sur le site du CEMO au Camp Saint Laurent jusqu'en Avril 1963. Titre de Reconnaissance de la Nation (TRN). Médaille commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en A.F.N. avec agrafe SAHARA. Croix du Combattant. Médaille de la défense nationale MDN avec agrafe défense et essais nucléaires. Inscrit à l'AVEN .
painvin Bon posteur
Nombre de messages : 2294 Age : 78 Date d'inscription : 26/01/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Ven 26 Déc 2008 - 6:46
Bien de ressortir ces sujets , merci Claude ,merci Marcel , merci Soaz93 pour cette vidéo A+ les amis
SAINT ETIENNE Claude Super Grand posteur
Nombre de messages : 9103 Date d'inscription : 11/03/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Ven 26 Déc 2008 - 10:25
Merci pour ces documents de qualité.... Une petite précision, les ondes et radiations ne sont pas confinées uniquement sous le nuage de poussière mais partent à l'aventure sur 360°, elles débordent largement le nuage de plusieurs centaines de mètres sans être visibles elles, ce qui explique la méprise des jeunes gens qui ne jugent pas utile de mettre leurs protections... Ils se fient à leur vue par manque d'informations de base
Gerard JOYON Administrateur
Nombre de messages : 10163 Age : 77 Date d'inscription : 12/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 19 Nov 2009 - 9:28
rounano a écrit:
10 minutes plus tard, Sur les pages jaunes france, par province, j'ai trouvé 2 Michel Dessoubrais dans le meme departement . L'Indre. Les 2 seuls dans toutes les provinces de France. Voici leurs coordonnées :
1. Dessoubrais Michel les Fronts 36400 La Berthenoux tel: 02 54 30 05 27
2. Dessoubrais Michel 14 rue paul Eluard 36130 Deols tel: 02 54 34 96 17 Il ne reste plus qu'a les contacter et les inviter sur le site. Vous pourriez faire la meme recherche pour les autres noms , on pourrait leur envoyer une lettre commune Luc
Sachez que Michel interviendra dans un prochain documentaire.
_________________ Gérard JOYON ARME origine GENIE COMBAT 1965] Armes Spéciales et Mines EAG ANGERS 7 ème régiment du Génie AVIGNON Puis GENIE LEGION Polynésie 5ème RMP[/b] ARUE MORUROA Cadre 1971 /1972 301 èmeCompagnie Pompiers GENIE et GENIE LEGION 61 ème bataillon CANJUERS Ecole Supérieure Génie Militaire Versailles ESTG 75 et 82 SERV INFRA DEF Nîmes Chalon Nancy..... puis. /Honor./ interven./consult/.Armter..
Adjt/Chef (H[])
ALLEN! (ensemble) Pour aller plus loin ,plus forts! C'est du vieux français , du Bourbonnais c'est l'emblème de ma région. A méditer: LA VERITE EST FILLE DU TEMPS
.
Gerard JOYON Administrateur
Nombre de messages : 10163 Age : 77 Date d'inscription : 12/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 19 Nov 2009 - 9:29
SUJET REMONTE
soaz93 a écrit:
L'irradié de la République
_________________ Gérard JOYON ARME origine GENIE COMBAT 1965] Armes Spéciales et Mines EAG ANGERS 7 ème régiment du Génie AVIGNON Puis GENIE LEGION Polynésie 5ème RMP[/b] ARUE MORUROA Cadre 1971 /1972 301 èmeCompagnie Pompiers GENIE et GENIE LEGION 61 ème bataillon CANJUERS Ecole Supérieure Génie Militaire Versailles ESTG 75 et 82 SERV INFRA DEF Nîmes Chalon Nancy..... puis. /Honor./ interven./consult/.Armter..
Adjt/Chef (H[])
ALLEN! (ensemble) Pour aller plus loin ,plus forts! C'est du vieux français , du Bourbonnais c'est l'emblème de ma région. A méditer: LA VERITE EST FILLE DU TEMPS
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soaz93 Premier Ministre du forum
Nombre de messages : 603 Age : 65 Date d'inscription : 17/12/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 19 Nov 2009 - 21:20
Et Pierre Leroy que l'on voit dans la video ci-dessus, interviendra dans le même documentaire
photos de Pierre et de Michel sur la page : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
soaz93 Premier Ministre du forum
Nombre de messages : 603 Age : 65 Date d'inscription : 17/12/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 19 Nov 2009 - 21:43
Gerard JOYON a écrit:
Sachez que Michel interviendra dans un prochain documentaire.
à droite de la photo, Michel Dessoubrais, incognito, à Tamanrasset (oct. 2009)
Documentaire présenté dans le forum : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Couchot Marcel Modérateur
Nombre de messages : 2786 Age : 85 Date d'inscription : 14/01/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Jeu 19 Nov 2009 - 23:12
Michel est aussi sur les Copains d'Avant : 68 ans - Habite à LA CHATRE (36400) - Je ne l'ai pas contacté, car il n'a rien mis concernant son service militaire. Je pense qu'il ne veut pas être inondé de messages. Il faut respecter ceux qui veulent rester incognito et ne dévoilent pas leurs antécédents. Mais je serais très heureux s'il essaye un de ces jours de me joindre ! - Marcel. *
_________________ Marcel-Couchot : 15-06-1938 - ECP 1961 - Classe 58 - Capitaine de Réserve honoraire. Surnommé "Le Professeur" IMO ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à Reggan et IN-AMGUEL le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la Section de Détection de la BMDD, participe à l'accident nucléaire de BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté un an sur le site du CEMO au Camp Saint Laurent jusqu'en Avril 1963. Titre de Reconnaissance de la Nation (TRN). Médaille commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en A.F.N. avec agrafe SAHARA. Croix du Combattant. Médaille de la défense nationale MDN avec agrafe défense et essais nucléaires. Inscrit à l'AVEN .
SAINT ETIENNE Claude Super Grand posteur
Nombre de messages : 9103 Date d'inscription : 11/03/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 10:17
Témoignage de Michel DESSOUBRAIS ATOMIC PARK de Jean-Philippe DESBORDES (Actes Sud).
En souvenir de notre camarade d'infortune, hors le calvaire qu'il a vécu pendant son hospitalisation et bien après encore. Voici sa déclaration sur "l'événement " faite au journaliste et publiée dans le livre cité en référence.
"Jétais appelé du contingent, seconde classe, affecté à la surveillance du champ de tir dans lequel personne ne devait pénétrer sans y être habilité. Le matin du 1er Mai 1962, nous sommes partis d'in Emguel, la base vie. Je me souviens que c'était avant le lever du jour car nous devions traverser le champ de tir. On a cherché un site pour se positionner et attendre l'explosion. On ne nous avait pas prévenus de l'heure ou celle-ci devait se produire. On regardait vers la montagne lorsque, soudain, on a vu la montagne devenir blanche... Et la poussière montait, montait, montait, comme on le voit sur les photos. Lorsque le nuage noir a commencé à déboucher, on s'est dit : ça y est ça a foiré. Nous avons lancé des appels radios mais on avait pas de réponse. On sait aujourd'hui que le poste de commandement avait été abandonné... Quoi faire? On avait des ordres. Et ils étaient clairs: rester sur place et attendre qu'on nous dise de foutre le camp. Mais là, comme les gens de la station avaient plié bagage, personne ne nous a donné l'ordre de foutre le camp! Alors nous sommes restés". Michel DESSOUBRAIS poursuit son récit d'une voix chargée d'émotion, soulignant sa dénégation d'un geste de la tête. "Nous, nous sommes restés ... On attendait, on a fait notre boulot. ça s'est passé comme cela. On avait des compteurs qui pulsaient. On a bien vu qu'on avait été recouverts par le nuage; Une petite pluie comme des grains de sable est alors tombée sur nous. Un hélicoptère nous a vus. Est-ce lui qui a donné l'alerte? Nous n'avons pas cherché à fuir, non, non... On a respecté les ordres". Les ordres reçus sont donc la cause de leur exposition. Au total, Michel DESSOUBRAIS et ses huit camarades passèrent trois heures dans le nuage. "On avait préparé nos masques à gaz, deux cartouches, en se disant que c'était grave, comme une sécurité supplémentaire. Mais, avec deux cartouches, il est plus difficile de respirer. J'ai dû soulever le masque plusieurs fois dans le nuage pour pouvoir expirer. En plein SAHARA avec un masque à gaz, ce n'est pas facile! d'ailleurs, à un moment, nous avons eu faim et nous avons enlevé nos masques pour pouvoir manger. Je me souviens que l'eau de nos gourdes était très chaude... Puis le nuage est parti. C'est alors que nous avons reçu le message, il a fallu qu'on rentre. Dans nos têtes, il s'est passé pas mal de choses. On s'est ensuite rapprochés du site de l'explosion pour rentrer à la base. Je me souviens que nous sommes passé devant une caméra restée fixe sur son pied... Sur le chemin du retour, nous avons rencontré des hommes en combinaison blanche qui nous ont fait signe de foutre le camp. Et nous on était là, avec nos shorts et nos chapeaux de brousse. Quand nous sommes arrivés à la base, affolement général ! Les gars nous font signe de nous arrêter, on descend de la jeep et ils nous orientent directement vers les douches. Le compteur "marquait" puisqu'on avait un rayonnement assez grand. A la douche, on bloquait les compteurs Geiger ! Rendez-vous compte,ces trucs étaient bloqués à fond, et à plusieurs mètres de distance ! J'étais complètement radioactif. Irradié et contaminé ! Toutes les particules étaient collées sur nous. Ils nous ont rasé les cheveux... Et puis la douche, la douche, la douche ! Deux gars nous frottaient . Ils étaient en combinaison spéciale et je n'ai jamais vu leur visage. Ils nous frottaient avec de la lessive spéciale pour enlever les particules radioactives. Ils ont frotté jusqu'au sang, c'est le cas de le dire. Au bout de plusieurs heures on leur a demandé de laisser tomber. J'étais mort. J'ai dit à un copain qu'on se reverrait peut-être pas et je suis aller me coucher... Le fait d'être irradié ? Comment vous dire ? ... Vous êtes coincés, vous avez ça en dedans de vous... Difficile à faire comprendre... ça se voit pas, ça se sent pas, vous l'avez ça y est, c'est fait... Ety les particules vont vous déclencher quoi ? ça, on ne sait pas"... ...Après l'accident, Michel DESSOUBRAIS et ses camarades de patrouille furent rapatriés en France et hospitalisés à l'hôpital militaire Percy, en banlieue parisienne. Ils ont depuis officiellement été reconnus comme ayant été irradiés dans le cadre de leur service national. Interrogés ils refusent de communiquer sur leur état de santé actuel. Ce sont les seuls cas connus...
............... La discipline, toujours la discipline, Michel a été victime de la détermination de son chef de patrouille car les consignes pour la conduite à tenir lors des essais atomiques, au demeurant fort laconiques , qui étaient données à l'époque étaient de mettre le plus de distance entre le nuage radio actif et eux-mêmes. Mais ils ne le firent pas.. ............... Pendant ce temps que se passait il sur la base, témoignage de jacques Müller, pilote d'hélico à l' ALAT.
"Certains savants se doutaient que ce serait surpuissant et mon dieu ça a été surpuissant. Quand il y a des militaires, il y a une parade... ça faisait bien, deux ministres, c'est normal, le folklore. Mais nous autres, qui n'avions rien à faire dans le folklore, on nous a dit: "Venez voir, c'est splendide !". On a été au plus près et au plus près nous étions en shorth et chemisette...! Et quand ce nuage est sorti, nous n'avons pas compris ce qui se passait... On a réalisé que c'était la bombe, le nuage atomique qui était sorti à l'extérieur. Panique générale ! Depuis les ministres jusqu'au dernier seconde classe, tout le monde à gerbé du coin... Sauf nous... On est restés là comme ça... Plus tard, ils ont monté des douches pour la décontamination. Les ministres sont passés à la douche. Mesmer est passé le premier. .. On leur à piqué leurs vêtements, rhabillés en tenue militaire. Nous, ont est passé en fin de journée. On s'occupait en premier des ministres. Ils ont été confinés quelque part. Par contre, la troupe ne savait pas quoi faire, la troupe de parade. Les radios... Ils sont restés au pied de la montagne et ne savaient pas quoi faire... Il n'y avait plus de chefs, et tout le monde s'est sauvé. Le nuage est passé sur la base vie, en plein sur les habitations des hommes du rang. Le gueuleton au mess a été annulé. Après avoir traversé la base vie et survolé la tribune d'où les officiels s'enfuient, le nuage radioactif traverse ensuite lentement le champ de tir, poussé par les vents SAHARIENS.....
Comme quoi trois heures d'une vie, peuvent à elles seules, remplir son futur. Michel, notre camarade a été l'un des premiers d'une longue liste à être touché par cette saloperie, puis ce jour, après 49 ans le mal l'a emporté. Repose en paix. Ci-dessous tous les liens du forum concernant Michel DESSOUBRAIS vétéran du tir Béryl un certain 1er Mai 1962.
Nombre de messages : 8364 Age : 82 Date d'inscription : 09/12/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 10:45
Merci Claude pour ce rappel....
Edifiant et terrifiant !
1er mai 1962, j'étais encore au 7ème RG à Avignon et nous n'avions aucune connaissance de ces expérimentations. Au point que, quand j'ai commençé a faire des demandes de mutation en 1963, j'avais d'abord demandé les Antilles/Guyane (début du SMA) ; ensuite le Sénégal où j'avais un oncle bien placè ; enfin j'étais prêt à demander le Sahara où je savais qu'on cherchait des volontaires. Heureusement un message codé est arrivé à l'état-major où je travaillais, il demandait des volontaires pour le Pacifique... Le hasard, il s'en faut de peu parfois !
yvonic Super Grand posteur
Nombre de messages : 6190 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2008
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 11:21
Quel témoignage terrible ! J'en suis abasourdi ...
Jean AMBROISE Administrateur
Nombre de messages : 5963 Age : 74 Date d'inscription : 11/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 12:14
Toutes les publications de ces témoignages font état de circonstances lamentables. Mais je suis obligé de sévir. Pourquoi: Imaginer que vous étes l'auteur d'un ouvrage litéraire et que des pages complétes soit publiées sur un forum, que faîte vous? Plusieurs possibilités sont ouvertes: Attaquer l'auteur de la publication, le site ou foum de la publication et le site ébergeur (FORUN ACTIF). Bref, si un foromeur souhaite s'informer sur le sujet il y à d'autres possibilités que de mettre en danger le forum et le porte monnaie des copains. Je rappel qu'il est possible sans trop de connaissances informatique d'ouvrir un site ou un blog pour prendre ses propres responsabilités.
_________________ POLYNESIE: 5éme RMP à la CTR, ARUE 1972-1973. 5éme RMP à la CS et 502éme BCSP à la CS , HAO 1977-1978. 5éme RMP à la CTR, MORUROA 1978-1980. 57éme BCSP au DTSH, HAO 1984-1985. Arme du GENIE 1968/1987.
Médaille de la Défense Nationale bronze agrafes GENIE, MURUROA-HAO et à titre exceptionnel ESSAIS NUCLEAIRES le 31/01/2021 Médaille de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement associatif bronze. DHPD échelon 3 ans.
Soit 18 tirs de très près, 22 de plus loin, x (?) Transports Spéciaux (TS) et x (?) gardes de sécurité de l'engin sur puit.
UNE INFORMATION NON PARTAGEE EST UNE INFORMATION PERDUE.
Dernière édition par Jean AMBROISE le Mar 5 Juil 2011 - 13:06, édité 1 fois
SAINT ETIENNE Claude Super Grand posteur
Nombre de messages : 9103 Date d'inscription : 11/03/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 12:37
Je me nomme claude SAINT ETIENNE et n'ai rien d'un poltron qui fuit ses responsabilités je crois l'avoir prouvé à maintes reprises, je ne coure pas après une médaille. Dommage qu'un forum dédié à notre défense soit bridé sur l'essence même de sa raison d'être et sous de vains motifs ou des peurs inavouées. Ce type, ce journaliste, à bien puisé sa matière première sur ce forum justement. Mettre en évidence son travail (une page sur 400) s'est aussi quelque part lui faire de la pub non? La vérité rien que la vérité dites vous... Et bien Adieu les amis. Et cette fois pas question de venir me rechercher. Adieu les copains je vous aime tous. Claude
* Je ne désinstalle rien comme tant d'autres ingrats l'on fait. Gardez mon nom ou appelez moi invité, je m'en fiche. Une dernière nouvelle avant de partir On apprend qu'un fort séisme vient d'avoir lieu pas loin de la centrale de Fukishima...
Pierre CARABASSE CORRESPONDANT PERMANENT TAHITI
Nombre de messages : 8364 Age : 82 Date d'inscription : 09/12/2007
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 13:11
Bonjour Claude,
Je comprends le gros souci de Jean, c'est aussi mon souci permanent sur mon blog. Cet après-midi, après hésitation, je n'ai pas publié un texte car il y avait une longue citation d'un article de la Dépêche de Tahiti de 1982, pourtant cet article a été écrit par un très bon ami décédé il y a deux ans d'une longue maladie (vous devinez laquelle). C'est le problème des droits d'auteurs qui sont très contraignants, en particulier en France puisque les auteurs d'une oeuvre quelconque n'ont pas besoin d'être enregistrés, il suffit qu'ils fassent la preuve de la paternité. Sans compter ceux qui n'ont aucun droit mais qui viennent chercher des noises... Je vous conseille d'éviter les textes sous "copyright", éventuellement demander l'autorisation à l'auteur ou rechercher les publications sous licence Creative Commons : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je vous rappelle que les oeuvres tombent dans le "Domaine Public" 70 ans après la mort de l'auteur. Ce qui explique pourquoi je publie souvent des extraits de livres anciens...
Jean AMBROISE Administrateur
Nombre de messages : 5963 Age : 74 Date d'inscription : 11/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 13:30
Messieurs ne vous inquiétez pas le 1er octobre vous ferez ce que vous voulez sur ce forum. Je ne donne hélas pas beaucoup de temps pour que cela explose. Quand au fait de bondir sur tout pour accuser le forum de censure ou autres forfaitures libre à chacun de le faire. Si je suis attaché à ce que les vétérans des essais nucléaires soient reconnus par le monde dit combattant c'est que les gens qui le compose et qui pour certains siéges dans les tribunaux des pensions et diverses commissions* doivent étre convaicus de la justesse de notre combat. Je me force de le faire au niveau locale et departementale. Ce n'est pas en critiquant, voir en se moquant des ces personnes que l'on en fera des alliés à notre cause.
Quitte à rabacher il faut en toutes occasions parlez, présentez notre cause car trés peu de monde la connaisse.
*Tenez au passage une info en off: Il semblerait que l'Union Nationnale des Sous-Officiers en Retraiteserit désignée pour un siége à la commission de suivi des essais. Croyez vous que depuis que je sais cela je sois resté le cul sur une chaise?
_________________ POLYNESIE: 5éme RMP à la CTR, ARUE 1972-1973. 5éme RMP à la CS et 502éme BCSP à la CS , HAO 1977-1978. 5éme RMP à la CTR, MORUROA 1978-1980. 57éme BCSP au DTSH, HAO 1984-1985. Arme du GENIE 1968/1987.
Médaille de la Défense Nationale bronze agrafes GENIE, MURUROA-HAO et à titre exceptionnel ESSAIS NUCLEAIRES le 31/01/2021 Médaille de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement associatif bronze. DHPD échelon 3 ans.
Soit 18 tirs de très près, 22 de plus loin, x (?) Transports Spéciaux (TS) et x (?) gardes de sécurité de l'engin sur puit.
UNE INFORMATION NON PARTAGEE EST UNE INFORMATION PERDUE.
Gerard JOYON Administrateur
Nombre de messages : 10163 Age : 77 Date d'inscription : 12/12/2005
Sujet: Re: ANCIENS CONTAMINES DU TIR BERYL Mar 5 Juil 2011 - 13:44
Je viens de contacter Jean Philippe. Il me confirme qu'il est tout à fait d'accord en hommage à MICHEL, que de mettre ce passage . Il considère cela en marque de respect et pas en plagia . D'autre part il est très heureux que l'on mette en avant le travail qu'il fait.
Comme JPD est dans un TGV, par respect pour les voyageurs nous avons écourté notre conversation. Donc je demande à ce que tout puisse s'arranger.
JEAN a raison dans le principe. Mais CLAUDE savait aussi que JPD serait de toute façon, d'accord. Donc, essayons de rester "groupir".
Ce jour 5 juillet 2011 13 h 20 .
ALLEN
Dur dur. Que de tenir le forum sur les rails Je n'aurais pas le temps de manger encore ce jour.
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_________________ Gérard JOYON ARME origine GENIE COMBAT 1965] Armes Spéciales et Mines EAG ANGERS 7 ème régiment du Génie AVIGNON Puis GENIE LEGION Polynésie 5ème RMP[/b] ARUE MORUROA Cadre 1971 /1972 301 èmeCompagnie Pompiers GENIE et GENIE LEGION 61 ème bataillon CANJUERS Ecole Supérieure Génie Militaire Versailles ESTG 75 et 82 SERV INFRA DEF Nîmes Chalon Nancy..... puis. /Honor./ interven./consult/.Armter..
Adjt/Chef (H[])
ALLEN! (ensemble) Pour aller plus loin ,plus forts! C'est du vieux français , du Bourbonnais c'est l'emblème de ma région. A méditer: LA VERITE EST FILLE DU TEMPS