620éme GROUPE DES ARMES SPECIALES

Rendez nous visite.

Le 620ème Groupement d'Armes Spéciales est issu du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le 3ème Régiment d'Artillerie, dont l'origine remonte à Louis XV, en 1720.

Le 620e GAS a été créé le 1er Janvier 1959 et la totalité du groupe a rejoint Reggane en 1960 pour participer aux premières explosions atomiques atmosphériques françaises à Hamoudia, dans le Tanezrouft. Un détachement a été ensuite envoyé à In Amguel pour les essais souterrains à In Eker, dans le Taourirt Tan Afella.
Le 620e GAS sera dissout en mai 1964.

Ecusson de bras brodé et Insigne du 620 ème GAS :



Voir le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de l'insigne.

Ia orana tatou,

Que vient faire la croix occitane au sommet de cet insigne ?

La présence de ces deux croix sur l'insigne du 620 ème Groupement d'Armes Spéciales est expliquée dans l'article de Wikipédia et dans le descriptif qui accompagnent ces images .
Cliquez sur les liens pour lire les détails.

Ils rappellent l'histoire de ce "bataillon" du "Royal artillerie" issu du regroupement des deux précédentes formations d'artillerie, le Régiment Royal de l'Artillerie et le Royal Bombardiers.

Initialement, le 3e bataillon du Royal Artillerie reçoit le nom de Grenoble du nom de sa garnison. Le 16 août 1820, le 3e Régiment d'Artillerie à cheval est recréé à Metz ( Les Artilleurs de Metz... ) avant de s'installer à Toulouse en 1824.

La Croix de Toulouse a été portée sur l'insigne pour évoquer l'origine du groupe.

La Croix d'Agadès bleu roi ornée d'un symbole nucléaire d'argent est l'attribut des Troupes Sahariennes.
Elle rappelle la destination Saharienne du 620 ème GAS, installé à Reggane Plateau, puis détaché à In Amguel / In Eker.

La Croix d'Agadès est posée sur deux canons croisés en sautoir d'argent, comme pour tous les insignes de l'Artillerie.

On retrouve ces deux canons sur cet insigne de béret et sur l'insigne de l'ASAA :



C'est l'Ecole de Spécialisation de l'Artillerie Antiaérienne, basée à Nîmes, où j'ai fait mon cycle d'instruction de 6 mois en m'entraînant avec des canons de 40 et de 90, en tir réel– bonjour les tympans - sur cible tractée par un petit avion, au Grau du Roi, alors que les opérations de maintien de l'ordre en Algérie battait leur plein.

Ces canons sur l'insigne sont placés sous un missile, alors le PARCA, puis le ROLAND, en attendant les Batteries de HAWK.

(Faut qu'on vous dise, Monsieur, que chez ces gens là, on vise pas, on tire.)

L'ESAA deviendra ensuite l'EAASA, l'Ecole d'Application de l'Artillerie Sol-Air. Elle a quitté Nîmes en 1983 pour rejoindre l'EAA, l'École d'Application de l'Artillerie, à Draguignan.

La Croix d'Agadès, au Niger, ou Agadez selon la terminologie actuelle, est une 21 croix touarègues, des bijoux utilisés comme pendentifs et appelés teneghelt (d'après enghel, verser) fabriqués au moule selon le procédé de la cire perdue.

Dans le village de Tit, non loin de Tamanrasset, j'ai longuement observé un vieux forgeron en train de fabriquer des Croix d'Agadès à partir de pièces de 5 francs en argent. Il faisait aussi des poignards dont l'acier provenait de lames de ressort de véhicules. Deux très jeunes esclaves noirs manipulaient alternativement les soufflets qui entretenaient le brasier de sa forge.

As-Salâm Aleikoum !

A Noël 1962, j'ai eu droit à une permission à Reggan Plateau.
Cela m'a permis de voir qu'on y faisait bien la bombe :

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Et le fromage était évidemment servi ... sur un plateau !

La carte était présentée elle même dans un dépliant aux armes du 620ème GAS.
On y retrouve la Croix d'Agadès surmontée de la Croix de Toulouse.
Le tout était maintenu par un cordon rouge du plus bel effet.
Et le chef était un vrai cordon bleu !

Toujours en permision à Reggan avec le 620ème GAS, j'y ai passé le Réveillon du Nouvel An 1963.
Nous avons eu droit aux meilleurs voeux, en belles lettres dorées.
Les cartons étaient illustrés de jolies gravures : Visages du Sahara.
J'ai conservé les exemplaires N° 120 et N°121 :

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Le 620ème GAS (Groupe d'Armes Spéciales) était une unité essentiellement technique disposant de matériels spécifiques propres à ses deux missions de Détection et de Décontamination, alors que le 621ème GAS assurait les missions de support, de sécurité et d'intendance.

Le 620 ème GAS et le 621ème GAS étaient au service du CSEM, accompagné par bien d'autres unités.



On retrouve une Croix d'Agadès dans cet insigne du CSEM.

Elle est surmontée d'un très beau champignon, pas comestible du tout, comme on le voit à ses couleurs noir, jaune, rouge et blanc.

Je l'ai photographiée sur un fond de sable. Ce n'est pas celui du Sahara, c'est celui de la plage de Cannes.

Le CSEM, le "Centre Saharien d'Expérimentations Militaires" de Reggan, était destiné à la mise en oeuvre des expérimentations nucléaires atmosphérique françaises. Il a été aménagé en 1957 à une cinquantaine de kilomètres au sud du grand erg occidental, à 700 km de Colomb Béchar. La base-vie où résidaient environ 10 000 personnes, civils et militaires, affectées aux expérimentations, était située à l’est de Reggane-ville, dans la zone appelée Reggane-plateau.
La France y a réalisé 4 essais atmosphériques dans la base avancée d'Hamoudia.

Elle y a réalisé aussi une série d'expériences complémentaires, sans dégagement ’énergie nucléaire, appelées "essais de sécurité", destinées à vérifier que les engins ne pouvaient fonctionner en cas de mise à feu accidentelle de l’amorce pyrotechnique.

Le premier essai atmosphérique nucléaire français, dénommé "Gerboise bleue", a été réalisé le 13 février 1960 en plein désert du Tanezrouft. L’engin, disposé sur un pylône, a développé une puissance de 70 kilotonnes de TNT. Il a été suivi par "Gerboise blanche", "Gerboise rouge" et "Gerboise verte", d’une puissance inférieure à 5 kt. La dernière expérimentation a été effectuée le 25 avril 1961.

Par la suite, pour éviter, en principe, les retombées radioactives, les essais en galerie ont succédé aux essais atmosphériques et un nouveau site d’expérimentation, le "Centre d'Expérimentations Militaires des Oasis" (CEMO), est aménagé dans le massif du Hoggar, dans la montagne granitique du Taourirt Tan Afella, à proximité du bordj d'In Ekker situé un peu au nord d'In Aguel, à 150 km au nord de Tamanrasset.
C'est là que je me suis retrouvé, après mon bref passage à Reggan, pour l'essai Béryl de sinistre mémoire du 1er Mai 1962.
Et les retombées radioactives, je peux vous dire qu'il y en a eu...

La Base-Vie, à In Amguel, s'appelle le "Camp Saint-Laurent". Je ne connais pas l'origine de cette appellation. Peut-être est-ce lié au jour de la première installation ?
Elle est située à proximité du Bordj d'In Ecker, à 150 km au Nord de Tamanrasset, lui même à quelques kilomètres au Sud du massif granitique du Taourirt Tan Afella, dans un haut plateau du Hoggar situé à 1000 mètres d'altitude.

C'est le 11ème RGS (Régiment du Génie Saharien) qui a occupé le terrain le premier, pour aménager les routes, la voirie, les canalisations, l'éclairage, les fondations et le montage des bâtiments préfabriqués, et aussi participer avec l'Armée de l'Air à la création de la piste d'aviation.

Il y avait entre 2000 et 2500 permanents au CEMO, le "Centre d’Expérimentations Militaires des Oasis", des militaires des trois armes, Terre, Mer et Air, dont le 620è et le 621è GAS (Groupement d'Armes Spéciales) et des civils de différentes entreprises, comme la Sodeteg, une filiale de Thomson-CSF.

Pour les tirs, des renforts arrivaient de la Base de Reggane par la piste, ainsi que les techniciens du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) et de la DAM (direction des applications militaires), et les effectifs étaient plus que doublés. Sans parler des Ministres, des secrétaires et de leurs chauffeurs...

Le massif du Tan Afella, près d'In-Eker, la montagne dans laquelle avaient lieu les tirs souterrains est situé à 45 km au nord du site de la base vie et de la piste d’atterrissage. Les deux sites étaient reliés par une route goudronnée.

Voici deux vues de la Base-Vie et un panoramique obtenu à partir de ces deux vues.



A gauche, le mât des couleurs. Notez les lampadaires qui éclairaient les "rues" la nuit.



Au centre, grillagé, un terrain de tennis (?).
En bas, à droite, on distingue bien les "humido", les climatiseurs, en saillie sur les blocs d'habitation.

Le panoramique, réalisé avec Paint Shop Pro :



Il y avait des bâtiments de toute forme et de toute taille, soigneusement alignés.

Belles photos Marcel, sur la première il y a un GLR qui décharge de la bouffe, le hangar a coté était rempli de bière ,les bâtiments en face sont la cave a vin a coté la boulangerie . Il y a aussi le foyer a droite les cuisines et le réfectoire.
De bon souvenirs.

Voici une photo du PC de la BMDD, la Batterie Mobile de Détection et Décontamination du 620èmè GAS, au Camp Saint Laurent.
On peut apercevoir un remarquable dispositif de protection contre les radiations... solaires !
Il était constitué d'un appenti et un auvent en canisse bien de chez nous ! :mdr2:



Devant cet auvent, deux 4x4 et une Jeep attendent de partir en mission de détection ou de décontamination au Point Nord et sur le Taourirt Tan Afella.
Ou bien en excursion de détente à Hirafok, à Idélès, à Mertoutek, ou à l'Assekrem et à Tamanrasset.
Cette deuxième activité était certainement destinée à nous faire oublier les risques de la la première.

Voici une autre vue du PC et de ses annexes.


Regardez bien, en haut à droite, dans le lointain : c'est le Tan Afella.
Voilà qui nous ramène à la réalité !

La même vue que précédemment
Pourrais-je enregistrer la photo panoramique ce qui me permettait d'avoir une vue plus large , merci d'avance.
D'autres vues arrivent
La qualité n'est peut-être pas exceptionnelle, mais elle viennent de diapositive
Amitiés

Dortoir

Bureau où avez lieu l'appel

Le mat des couleurs et la place d'armes

le mat des couleurs et la place d'armes

Une partie du 621ème GAS

Erreur de texte sur la deuxième photo il s'agit du défilé de la légion

Voici un phénomène que j'ai souvent observé à In Amguel :



Il s'agit d'un grand tourbillon de poussière qui s'élevait parfois très haut dans le ciel en se déplaçant lentement.

Il était provoqué simplement par l'échauffement du sol pendant la journée.

Mais j'en avais observé aussi de tout petits lorsque j'allais à la piscine du Camp Saint Laurent.
Même sans vent, on voyait des mini vortex se former à la surface, quand l'eau était très calme.
Ce qui étais le cas la plupart du temps, car j'étais souvent tout seul, allongé sur le bord.

Cela prouvait qu'il s'en formait partout et tout le temps.
Et en particulier, dans les zones contaminées des environs du Tan Afella , près d'In Eker !

Pas besoin de vent de sable pour soulever et disperser dans toute la base les particules radioactives...

Le tourbillon s'amorce tout seul par suite d'une "brisure spontanée de la symétrie".
Autrement dit, il est déclenché par un tout petit déséquilibre local qui s'entretient et s'amplifie.
C'est comme ça que démarrent les tornades et également les cyclones.
C'est une conséquence du fameux "effet papillon" du météorologue Edward Lorenz :

"une infime variation de paramètre à un moment donné peut faire varier énormément le résultat final."

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C'est la théorie du chaos. Comme un ouragan, qui passait par là...

Ma jeep garée à In Amguel devant mon chez moi, un "Carmétal", il me semble.



Une table, un lit, un lavabo, un humido. C'est là que j'ai vécu un an, avec une gerbille pour seule compagnie...
Un peu plus loin, une Fillod, je crois. Admirer les arbustes et les deux bancs, en plein cagnard.
Encore quelques années, et il y aurait eu un peu d'ombre !



Par rapport à certain, j'étais logé comme un prince...
Mais je n'étais pas mieux abrité des zébulons pour celà.
D'autant plus que j'avais pour mission d'aller les chatouiller de près.
Jusqu'à l'entrée d'une des galeries, après l'explosion.

Citation :

...et là où ce sera trop profond, laisse un peu mesurer les autres.
...
Et si quelqu'un... à bord avait la peste, ne lui parle que de loin et ne le fréquente plus, même si c'était ton meilleur ami.
L'amitié est une chose admirable, mais la peste, c'est la fin du monde.

Fanny. Lettre de Marius lue par César à Fanny. Marcel Pagnol.

Allez Jeannot , remets tes photos dans le circuit ,
afin d'aider Marcel , Bernard et autres Sahariens à raconter votre vie là bas.
Paul , reviens nous. .
Fernand si tu as un soucis dis le à ton ancien "lieut",
il a plus rien à faire , il est à la retraite.

Ben non, les gars ! Il n'y avait pas que des Jeeps à In Amguel ...



Et au Mess, il ne fallait pas mélanger les torchons avec les serviettes !
Lisez bien : Emplacements réservés... 403


Un patio, des canisses, des tables, des chaises, des fauteuils, des parterres fleuris. :miam:
Un petit coin de Paradis, un véritable Camp de Vacance, ce Camp Saint Laurent !



C'est pas pour rien qu'on y avait construit un peu plus plus loin OASIS II.
A deux pas de l'enfer nucléaire d'In Eker et du Tan Affella.
Visites guidées avec bottes, gants, masque et combinaison antipoussière.

En 1962, le Bordj d'In Eker était occupé par des gendarmes.
Ils faisaient le contrôle de la circulation sur la Nationale 1.
Sur le devant, un Dodge 6x6, sur fond de Tan Afella :



Ils étaient sans doute chargés de traquer les zébulons que la décontamination n'avait pas réussi à attraper !
Ne vous approchez pas trop, je n'ai pas dépoussiéré totalement l'image !

Voici deux autres images du Bordj d'In Eker que devrait reconnaître Bernard :


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Notez l'épaisseur des murs et les piliers enpierrés
A l'arrière plan, toujours le Tan Afella. La montagne n'avait pas encore blanchi.
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Notez la toiture, la cheminée, les arcades et les fils pour le téléphone ou l'éclairage.

Je me souviens il y avait un bar ,qu'il faisait frais a l'intérieur et trés sombre. Quand je passais avec les civils d'oasis 2 il m'offraient toujours une bière.
Merci Marcel . D'ailleurs je raconterai bientôt une histoire de gendarmes , de marins et de 3 gars du 621em GAS a la gendarmerie de base vie d'In Amguel
Marcel as tu encore des photos de base vie pour les nouveaux et moi evidemment.

La base vie d'In Amguel/In Eker est normalement occupée par 2000 personnels permanents environ.
Elle passe à 3000 civils et militaires lorsqu'elle est en pleine radioactivité.
Les renforts viennent de Reggan par la piste en passant par les gorges d'Arak.
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Voir, par exemple : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Parcours que je n'ai pas fait, puisque mes trajets ont tous été fait par la voie des airs.
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Arrivée par la piste du convoi de la BMDD, 620è GAS, 621è GAS, en provenance de Reggan en septembre 1962 :
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Le ciel est pur, la route est large, le clairon sonne la charge...
Vu la poussière soulevée par les roues, mieux vaut rouler en tête du peloton !
Tout le monde n'a pas cette chance, et les véhicules restent loin les uns des autres.
On appelle ça la distance de sécurité et le convoi s'étire. Il faut bien laisser le temps aux zébulons de s'écarter !
A la rencontre du convoi arrêté sur la piste : Berliet GLR, Dodge 6x6 et 4x4, Jeep, etc.
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On reconnaît à droite ma jeep, non bâchée, contrairement aux véhicules du convoi.
Les véhicules se sont regroupés. On en distingue huit. C'est la pause... :miam:
Certains pare-brise sont ornés d'une palme. Et le tapis rouge a été déroulé !
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Au fait, Bernard, est-ce que tu as vu ou même conduit un Bernard-Unic ?
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Et regarde un peu cette pub : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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AHAGGAR MARS 2009 du 7 au 15 mars 2009
Voyage souvenir d'un groupe d'anciens appelés des essais nucléaires
de TAMANRASSET aux gorges d'ARAK
en passant par l'ASSEKREM, IRAFOK, IN AMGUEL, IN ECKER
au retour passage à ABALESSA, campement familial, TIT
Tu dois en avoir l'eau à la bouche ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
*

:applaud:

merci les sahariens !
c'est passionnant

Très bon témoignage Marcel , Merci et encore . Superbe tes photos , ta Jeep est garé un peu en bordel, enfin moi je ne la trouve pas dans l'alignement
Je cite " au fait Bernard regarde un peu cette pub du 7 au 15 mars, Tamanrasset, l'assekrem, Arak ,Tit , un groupe d'an ........."
Je suis trés trés bien au courant Marcel .
A+ les amis

Merci aux américains d'avoir inventer la jeep une gueule bien plus belle que les 203 et 403 noires surtout que la vue arrière ne les met pas en valeur, une photo triste par contre la caravane de jeep a de la gueule, sauf celle du chef, mais là.....

Merci les SAHARIENS. :applaud:
GG

Non Marcel je n'ai jamais conduis de camion Bernard , rien que le nom de ce moteur Bernard me donne des boutons . Nos camions GBO, étaient pour vider les citernes équipées
de pompes à moteur Bernard , je n'arrivais jamais a les démarrer ces put.... de moteurs .
Bonne journée

Bernard ,

Les tourne-broches à méchoui ne semblaient pas être équipés de moteurs Bernard ? :mdr2:

Ou alors , encore en panne ! Caramba !

Il me semble reconnaître un gros rocher arrondi en haut à droite...
La "B... à Camille" ? Est-ce que serait... elle !
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Sur les anciens appareils 6x9, on utilisait des bobines de film 120, format 6x9, 6x6 ou 6x4,5 cm.
Il fallait avancer le film à la main. Le dos du film portait des repères et des numéros.
Au dos du boîtier, une fenêtre couverte d'un transparent rouge permettait de voir les repères.
L'appareil était muni d'une manivelle et on la tournait pour passer à la vue suivante.
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Pour faire une double exposition, il suffisait de ne pas tourner la manivelle.
On obtenait ainsi facilement des "effets spéciaux" en superposant deux sujets.
Mais si on oubliait de tourner la manivelle, c'était la catastrophe !
Deux images sans aucun rapport se superposaient... Voici ce que ça peut donner :
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Non ! ce n'est pas un photo montage, ce panneau "Secret défense" sur fond de "Taourirt Tan Afella" !
Tout le monde les a prises, ces deux vues des environs d'In Amguel - In Eker.
J'ai arrêté ma Jeep et je suis revenu photographier le panneau en oubliant d'avancer le film.
Et à l'arrière plan, la "Montagne" et la "B.... à Camille" se sont télescopés !

Je n'aurais jamais eu l'idée de superposer ces deux photographies moi même...
C'est le pur hasard, et ces deux photos ratées étaient faites pour se marier !

A moins que ce ne soient les zébulons qui les aient impressionnées ensemble à travers la bobine !
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