Grâce à nos amis chinois , fin Mars , il y aura peut-être l ' eau courante à In - Amguel et à In - Eker .
Les tuyaux sont déjà posés ,( voir les photos de notre ami Painvin )
mais une société française ( filiale du CEA ? ) doit remettre un rapport sur la contamination radioactive éventuelle !
ce rapport sera sûrement favorable au tracé actuel : ils ne vont pas creuser une déviation de plusieurs dizaines de kilomètres !
APS, 26/01/2011 11:06:53 Fermer Imprimer
--------------------------------------------------------------------------------
Le projet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset livré fin mars (entreprise)
ALGER, 26 jan 2011 (APS-POOL-UMA)- Le projet de transfert d'eau de In Salah à Tamanrasset sera livré à la fin du mois de mars prochain, a annoncé mardi à Alger le Directeur général de la société chinoise (China State Construction Engrg.Corp - CSCE), l'une des principales sociétés chargées de sa réalisation.
Le responsable chinois qui s'exprimait devant la presse à l'ambassade de Chine, en marge d'une rencontre organisée à l'occasion de la célébration du nouvel an chinois, a précisé à cet égard que le tronçon Arak-Tamanrasset (400 km) sera terminé vers la fin février, avec l'achèvement de travaux supplémentaires et que la mise en eau sera effectuée à Tamanrasset à la fin du mois de mars.
Ce projet de transfert d'eau de In Salah à Tamanrasset sur une distance de 750 km, avec la pose d'une double canalisation et la réalisation de 6 stations de pompage, est destiné à la satisfaction des besoins en eau potable de la population de la ville de Tamanrasset ainsi que de celles des localités avoisinantes, estimés à 25.000 m3 par jour.
Prévu initialement avec une capacité de 50.000 m3 par jour, le projet devrait atteindre une capacité de 100.000 m3 par jour à l’horizon 2030.
Le projet comporte également la réalisation de 6 stations de pompage tout au long du tracé ainsi que d'un réservoir terminal d’une capacité de 50.000 m3 à Tamanrasset pour stocker les eaux mobilisées à partir des forages du champ captant d’In Salah.
Par ailleurs, et afin d'éviter tout risque de contamination radioactive au niveau de la région d’In Eker, qui a subi des essais nucléaires durant la période coloniale, une étude a été menée par un bureau français sous la supervision du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA) pour délimiter le tracé du projet au niveau de cette zone et exclure tout risque de contamination de l’eau et des personnes.
Une station de déminéralisation d’une capacité de 100.000 m3 par jour est prévue pour ce projet.(APS)