LA VOIX DU NORD Un ancien du Sahara du 06/02/2011

Médaille commémorative AVEN?

Bonsoir,
D'accord avec vous tous pour les dosimètres, mais cela dépendait
des régiments, perso je n'en ai point vu la couleur de ces dosimètres !
Nous les gars du trains nous n'en avons jamais vus et eus sur nos poitrines !! A part quelques exceptions .
et pourtant j'ai vus des copains passer à la douche en revenant
de sur les carreaux après leurs livraisons de matériels ou de personnels .POURQUOI ?
Comme les essais étaient propre ALORS ??????????????.

C'est vrai, la distribution de dosimètres n'était pas systématique.
Mais en fonction de quoi ? cela fait un point d'interrogation supplémentaire
Je ne sais pas s'il existait d'autre modèle que celui-ci.


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Ce talisman était tout relatif.
Depuis les essais j'affirmais moi aussi que tous à bord de LA RANCE nous l'avions systématiquement arborer sur notre vareuse, donc avions un suivit parfait, qui quelque part nous sécurisait, et puis, depuis le temps... Pas de nouvelles, bonne nouvelle.

J'ai été surpris en entrant sur ce forum que tout le monde n'avait pas eu la même relation ou souvenirs avec les dosimètres.

Il y a quatre ans lorsque l'équipage s'est retrouvé, tout le monde était unanime. Tout au moins jusqu'au soir, car à la séance photos il est vite apparu que personne ne le portait à bord. Des milliers de diapos et deux trois films.

Après appel à nos souvenirs la vérité a été rétablie, comme quoi les photos valent mieux que les souvenirs. Nous ne portions ces dosimètres que lorsque nous étions au loin des tirs et que nous nous en tenions à distance. Par contre, lorsque le lendemain nous rentrions, nous reprenions un service normal et cette fois-ci le dosimètre ne pouvant ni être agrafé sur notre torse nu ou sur le slip de bain, il gagnait le placard jusqu'au prochain tir. Et s'est ainsi que l'on retrouve tous les dosimètres à zéro.

J'ai lu sur ce forum qu'au SAHARA certains dosimètres ont été récupérés dans des boites à chaussures, en admettant que dans le lot il y en ait eu un de positif, comment plus tard, retrouvé l'intéressé puisque les dosimètres ne portaient pas de nom?

Comment se fait il que des résultats ont été fournis aux petits malins, voire vicieux qui en ont fait la demande, alors qu'ils ne pouvait y avoir de résultat même à zéro, puisque non rendu à l'époque et encore dans leur malle.

Le fait est courant pour les SAHARIENS affectés à Colombéchard par exemple, mis en détachement sur les polygones de tirs ou leur présence n'est pas reconnue par les autorités militaires lors des dépôts de dossiers. A eux de prouver qu'ils étaient bien là-bas. Comment se fait il que ces gens écartés administrativement des lieux de tirs, donc de leurs droits et non reconnus par l'autorité militaire, reçoivent, à leur demande, les résultats de leur dosimètre. Certes à zéro, mais il faudra que l'on m'explique la chose, à moins que les relevés ne soient qu'un grand foutoir ou une parade voulue à l'avance.

D'autres dosimètres existaient à cette époque mais celui-ci était bien plus répandu et très peu couteux.
En unité d'armes spéciales je possédais le stylo .
Au Pacifique comme mes missions sur sites étaient souvent imprévues je n'ai jamais eu de dosimètres.
Même en allant filmer DENISE, comme "films" je n'avais que celui de mon 24x 36 et des super 8 des caméras que l'on m'avait confiées.